Respecter le territoire d’accueil

Durant la phase de conception du projet, EDF Renouvelables a cherché à respecter au maximum le territoire d’accueil. Ainsi, les études finalisées, ont permis de mettre en avant les points qui nécessitent une attention particulière. L’équipe en a tenu compte pour positionner les éoliennes et pour proposer différents types de mesures pour favoriser une insertion respectueuse du projet dans son environnement.

Préserver l’environnement

Sur le territoire, les chauves-souris et les oiseaux nicheurs présentent une certaine sensibilité. Plusieurs solutions sont néanmoins envisageables et faciles à mettre en œuvre pour limiter les potentiels impacts du projet, par exemple :

  • s’éloigner au maximum des boisements : zones de chasse qui abritent les insectes dont se nourrissent les chauves-souris ;
  • s’éloigner des zones de migration et de transit des chauves-souris ;
  • déployer un plan de bridage (c’est-à-dire de ralentissement voire d’arrêt) des éoliennes pendant les périodes à forte sensibilité : aube et crépuscule, printemps et été…
  • adapter le calendrier du chantier pour éviter de déranger les oiseaux nicheurs.

A noter : aucun enjeu significatif n’est observé chez les autres animaux présents sur le territoire.

 S’intégrer au mieux dans le paysage

Un cadre de travail fixé pour garantir une intégration harmonieuse du projet dans le paysage actuel :

  • la trame éolienne du parc de Campremy/Bonvillers a servi de point d’appui ;
  • la hauteur du rotor (partie sur laquelle les pales sont fixées) est équivalente à celle des éoliennes implantées à proximité ;
  • par ailleurs, les éoliennes sont situées le plus loin possible des habitations.

Vue du paysage de Wavignies © EDF RE

Pale d’éolienne avec peignes © EDF RE

 Anticiper la question du bruit pour préserver le calme local

Quand le positionnement des éoliennes est défini, leur bruit est modélisé grâce à une simulation par ordinateur. Cela permet de vérifier que le projet respecte les niveaux sonores imposés par la Loi, à savoir + 5 décibels de jour et + 3 décibels de nuit par rapport aux niveaux de bruits relevés initialement. Pour comparaison, une conversation chuchotée atteint 35 décibels. Au besoin, plusieurs solutions ont été envisagées pour limiter le bruit des éoliennes :

  • installer des « peignes » sur les pales, dispositifs qui réduisent le frottement avec l’air et diminuent le bruit ;
  • mettre en place un « plan de bridage », c’est-à-dire ralentir voire arrêter les pales sur certains créneaux horaires et sous certaines conditions météo.